Description de « l’Hélice terrestre » par Muriel Jeanne-Bouvier dans « Un été contemporain »
« L’Orbière est un lieu à
part, un cheminement intimiste qui nous emporte. On perçoit une partie de
l’espace.
Un homme est accroché, semble en
déséquilibre, un autre se louvoie lentement : une troupe de danseurs prend
possession de l’espace, le temps d’une création.
La cour, comme la place d’un
village, fédère les lieux, distribue les accès. Depuis l’un d’entre eux, on
atteint le ciel pour s’enfouir ensuite dans le végétal et déboucher dans une
campagne ouverte aux vues lointaines, qui semble en son centre s’engouffrer
dans l’Hélice, aspiré vers les entrailles de la terre. Celles-ci, sculptées,
gravées, façonnées donnent à voir et à sentir un paysage minéral où le corps
n’est plus que l’outil d’un cheminement intérieur.
La sphère, donne une résonance
sans fin à cette œuvre déraisonnable, nous transporte comme un songe à l’état
de matière. WARMINSKY, s’y est fondu, son corps fusionnant avec l’œuvre dans
une démesure de titan.
Les œuvres de Marie COSTA, en sont un prolongement, une des suites de cette histoire sans fin, un à côté et un dedans, découvrant un ailleurs à cette Hélice terrestre laissée en suspension. » (Muriel Jeanne-Bouvier dans « Un été contemporain »)