Et Les Sam et Dim 8, 9, 15 et 16 septembre ? Festival de scluptures sonores, Sclupteurs de ciel, sculpteurs de sons (6° édition)

SCULPTEURS DE CIEL, SCUPTEURS DE SONS SEPTEMBRE 2012

6ème Edition

Festival de sculptures sonores à l’Hélice Terrestre, sculpture architecturale en milieu troglodyte

Les Samedi et Dimanche 8, 9, 15 et 16 septembre, 11h à 20h, Installation Sonore Interactive

Filip Degrott et les Sculpteurs de Sons invitent petits et grands à découvrir l’Hélice Terrestre à travers une promenade sonore interactive. Dispersées entre Village et Oeuvre, les sculptures sonores attendent d’être jouées par le public pour révéler des espaces sonores inattendus…

Les Dimanche 9 et 16 septembre à 16h, Des contes d’Afrique et d’Eurasie, mais pas seulement…

La voix, le chant et la musique se mêlent au Cristal Baschet, et au son étrange des Sculptures Sonores de bois, d’acier et de verre, pour transporter petits et grands à travers le monde… Accompagnée par Filip Degrott, les conteurs construisent des espaces imaginaires à l’intérieur des quels le sculpteur de sons évolue en créant à son tour des paysages sonores en perpétuelles mutations…

Dimanche 9 septembre, 16h : Contes d’Afrique : Voir les yeux fermés, avec Mamadou Sall. Tous publics. Un roi tyrannique perd la vue en tombant dans un buisson d’épines. Défiguré, rejeté par son peuple, il devient mendiant et apprend peu à peu à voir le monde autrement... marchant de villages en forêts, à ceux qu’il croise, il raconte ce qu’il voit… Des histoires qui nous transportent dans le temps et l’espace, et dont le conteur a retrouvé les traces sur les chemins de la Mauritanie d’aujourd’hui. Fermez les yeux pour mieux rêver ! lorsque vous les ouvrirez vous ne saurez pas si c’est le monde ou votre regard qui a changé…

Dimanche 16 sept, 16h : Vassillissa, Ivan et les autres matriochkas, avec Pierre Deschamps. Tous publics. Ce sont des contes russes vieux comme la terre ! On y croise des honnêtes gens, des naïfs, des chercheurs de Dieu, des chasseurs et des cavaliers qui galopent sans fin sur des pleines immenses battues par des vents millénaires. Les belles y sont mille fois plus belles, les héros mille fois plus fort et courageux ! Ce sont des contes de Russie, de Géorgie, du Kazakhstan, du Tadjikistan, d’Ouzbékistan... pour voyager des rives de la Volga aux méandres de l’Amour…

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Du Samedi au Dimanche, un collectif de sculpteurs de sons investit l’Hélice Terrestre ; hébergées par la sculpture architecturale de J. Warminski, les sculptures sonores, comme dans un écrin, tentent de rendre un hommage vibrant et sonore au maître des lieux… Un appel à vivre la sensation et l’émotion sans intermédiaire autre que l’oeuvre elle-même, et qui invite chacun à créer ses propres chemins, à habiter l’espace tactile, plastique, et sonore…

Nées des recherches acoustiques, plastiques et pédagogiques menées depuis les années 50 par les frères Baschet, les structures sonores représentent un des rares exemples d’innovation en facture instrumentale acoustique au XXème siècle. Accueilli officiellement à la Cité de la musique comme le dernier nouvel instrument acoustique du millénaire, le Cristal Baschet, dont la structure métallique est mise en vibration par un clavier de tiges de verre, représente certainement l’instrument le plus étonnant et le plus évolué de cette nouvelle famille sonore…

A partir des recherches des frères Baschet, Filip Degrott crée de nouvelles structures sonores où le métal est remplacé par le bois, les cônes en tissus de verre par des calebasses… Au gré des essais, née une nouvelle génération d’instruments hybrides où le métal s’assemble avec le bois, le bronze et le verre pour donner une palette sonore nouvelle tout aussi jouable par le public dans les installations sonores interactives…

Guidé par l’interaction entre forme, son, geste musical et pédagogie, le travail de recherche de l’Atelier de Sculpture Sonore se poursuit en parallèle dans l’exploration de systèmes électroniques analogiques/numériques ; c’est ainsi qu’a vu le jour une nouvelle famille de méta-instruments dont la particularité est d’être joués à distance, sans contact tactile ; paradoxalement, c’est tout le corps qui est mis en jeu : reliés à une interface informatique, des capteurs analysent le moindre mouvement et le transforment en sculpture de sons…

L’exposition se présente comme un espace sonore interactif au sein duquel les sculptures ont besoin de la main, ou du corps du visiteur pour devenir paysage sonore : le spectateur devient acteur et, comme un magicien, réveille les sculptures endormies… Acoustique ou numérique, chaque sculpture sonore propose au visiteur son univers et induit de sa part une réaction active et ludique, l’impliquant dans une émotion esthétique à partager : chacun baigne dans un espace sonore –construit par l’ensemble des visiteurs- dont chacun crée les éléments…

Dans cette architecture de terre, de ciel, et de son, se succéderont, l’espace de deux week-end, improvisations du public et contes-concerts au sein d’une exposition de sculptures sonores interactives installées au coeur des méandre de la roche ; dans ce labyrinthe sonore étrange qui se déplace avec le visiteur au sein de l’écorce terrestre, dans cette architecture sonore où ciel et terre communiquent, on est invité à se perdre…, peut-être pour mieux se retrouver…